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création 2025
Ces si lents cieux (titre provisoire)
solo sur et autour du silence et de l'immobilité dans le mouvement
à partir d'une "autobiographie imaginaire"
création 2026
Voyez-vous ça (titre provisoire)
dispositif scénique pour trois danseurs et petite jauge
The day after tomorrow
pièce pour deux à cinq danseurs et une comédienne
création 2009 - durée 60 à 90 minutes
Cette pièce propose la mise en jeu par le public lui-même du travail des danseurs dans l'espace de la rue, d’un musée, d’un parc, d’un événement particulier…
Cette version du Cube reprend le principe du jukebox, élément incontournable des cafés des années 60 et 70 où le choix d’un titre parmi une sélection proposée, permet au consommateur de déclencher la diffusion d’une musique ou d'une bande son, et ici, d’une courte danse associée.
Dans un cube ajouré de trois mètres de côté installé dans un espace public ou dans un lieu d’exposition, deux à cinq danseurs en attente sont ainsi proposés à l'interactivité du public pendant une durée donnée. La sélection musicale, éclectique et variée, comme celle des danses associées, est composée en fonction du lieu de présentation (jardin, musée, lieu architectural ...), ainsi que de la circonstance ou de l'événement dans lesquels il s'inscrit (spectacle, festival musical, exposition...).
création 2013 - durée 25 minutes
Duo 1, est un duo homme / femme, l'histoire d'une relation banale, une histoire d’amour sans doute, ancienne peut-être…
Ici aussi les questions du commun et du singulier sont au cœur du propos.
Commun de la situation mise en scène, et universel de ces images qui parlent directement à chacun d’entre nous…
Cependant la chorégraphie, en jouant sur des humeurs et des états multiples, ouvre à la diversité des émotions, à l'ambiguïté des situations, et à l’appropriation singulière et personnelle, par le spectateur aussi, de la relation qui se joue sur scène.
Quatuor improvisé, pièce pour un danseur invité et deux spectateurs
création 2003 et reprise de création en 2008 - durée 20 minutes
Le spectacle vivant est-il résultat d'une démarche ou processus ? Qu'est-ce que le travail de "création" d'une pièce (de danse) ? Comment fait-on ?
Peut-on, doit-on, montrer les secrets de fabrication, l'intimité des procédés et des recettes, les savoirs-faire et les cheminements de la création ?
Improbabilités et imposture est une réponse possible (loufoque évidemment) à ces questions : une pièce de danse improvisée sur la création d'une pièce de danse. Pour de vrai. Pour cela, Emmanuel Grivet propose la rencontre et la mise en jeu de quatre personnes n'ayant nulle expérience commune, voire même qui ne se connaissent pas, réunies pour l'occasion, et embarquées par lui dans cette aventure improbable. Utopie de l'instantané qui fait signe, équilibres de la chair et de l'âme qui s'exposent, funambulisme, ils se prêtent au jeu, voisinent avec le feu, avec le rire, avec le risque....
Sur une ébauche de trame, avec de la distance et de l'humour, des moments de question, de recherche, des ratés... s'expose tout ce qui fait la fabrication en cours mis en représentation.
Ni atelier chorégraphique, ni répétition générale d'un spectacle, ni commentaire didactique sur le sujet, ni "vrai-faux" temps de création répété à l'avance, Improbabilités et imposture a le goût d'une pièce, l'apparence d'une pièce, la saveur d'une pièce …
Vous avez-dit imposture ?
solo 50 minutes - création 2016
Ce solo d’emmanuel fait écho à sa première pièce La Trajectoire du Fou (1993-94) et revisite à plus d’une vingtaine d’année de distance les thèmes de l’identité et de l’altérité en nous confrontant à cette interrogation : finalement que connaît-on d’un être ? Et, que connaît-on vraiment de soi ?
A la fois épuré d’un parcours et somme des expériences accumulées, la pièce offre un condensé d’une danse passée au tamis des années.
À travers une biographie imaginaire, Résonnance(s) présente un personnage en transition habité de réflexions existentielles. Le spectateur mené de traces en indices et de bribes en évocations découvre le canevas de cette trajectoire singulière.
Pièce improvisée pour sept interprètes et trois sculptures
créée en 1999, recréée en 2003, 2007 et en 2016
durée 55 minutes
Voici. Cinq danseurs sans apprêt, sans décor, juste là exposés.
Ils portent leur histoire intime, leur mémoire commune, leurs liens. Hommes, femmes, juste là, avec leurs rires, leurs mouvements, leurs failles ; ils se rencontrent, s’évitent, s’aiment, se blessent et se confrontent. Donnés à voir, les pieds dans le sol et les rêves au ciel.
Voici simple présentation sans prétention de ce qui est, leur histoire, aujourd’hui, cinq danseurs, un musicien, un éclairagiste, face à l’imprévu, à l’inconnu, d’un moment.
Voici. Des êtres aériens, transparents et denses, ponctuent le temps. Présences mystérieuses et familières, créatures d’un autre monde, d’un ailleurs, anges peut-être. Ils sont là toujours, invisibles souvent.
Vois : ici, tous se rejoignent parfois, nus et lumineux. La chair et la terre, la musique, l’indicible : la vie simplement.
Voici. Pour vous.
création 2013 - durée 25 minutes
Open space (trio) est une proposition pour trois danseurs où la lumière dévoile progressivement tous les possibles de la rencontre. La danse évoque les effleurements du quotidien, la singularité des trajectoires et s’y déploie dans un voyage commun fluide et fluctuant.
La récurrence des parcours, le continuel retour des événements simples, se croiser et s'attarder, s'ignorer, se retrouver, se perdre et recommencer, créent une atmosphère lancinante, un espace en permanence mobile dans lequel les danseurs inscrivent leurs chemins, leurs présences singulières, et façonnent ensemble le « monde » vivant et sensible dans lequel ils évoluent.
Pièce pour 6 interprètes à multiples facettes
création 2012 - durée 50 minutes
Une, deux, cinq, dix, vingt... ?
Combien de faces pour un objet ? Pour une personne ?
Selon l'angle de vue, la position, selon la lumière, le contexte, tant de regards possibles... La sensibilité, l'intérêt, la culture changent-ils aussi ce qui est regardé ? Coca-Cola, Al Jazeera, Sony, les mêmes objets, les mêmes références, les mêmes façons à Barcelone, Mexico ou Marrakech...
Dans Faces, des artistes d’origines et de parcours divers voyagent autour de la question : l'identité, multiplicité ou unité ?
Faces, des artistes d’origines et de parcours divers voyagent autour de la question : l'identité, multiplicité ou unité ?
Faces, six points de vue sur une réalité partagée.
Faces réunit six artistes de nationalités et de cultures différentes qui se confrontent sur scène au thème de l'Identité.
Entre performance et spectacle chorégraphique, la pièce se nourrit des parcours singuliers de chaque artiste, et mélange moments chorégraphiés, improvisation, dialogues et récits autobiographiques.
Les expressions particulières alternent avec des moments communs dans une scénographie épurée et utilisant symboles de la mondialisation et éléments issus des cultures de chaque artiste - Maghreb, France, Catalogne, Amérique du Sud, Afrique et Mexique.
Dans son travail autour de l'improvisation comme matière de spectacle, la compagnie propose des performances - créations, compositions instantanées créées pour des lieux spécifiques ou des occasions particulières. Formes souples et originales, ces rencontres avec les publics invitent à découvrir la danse dans des espaces et des moments imprévus en se laissant surprendre au détour du quotidien. Chaque performance mêle matériaux chorégraphiques écrits et improvisations liées au lieu investi et à la circonstance proposée.
Avec ces formes qui peuvent réunir de un à douze danseurs et un ou plusieurs musiciens, la compagnie a ainsi investi le musée d'Art Contemporain de Bordeaux, un barrage en haute montagne, cinq ports en Corse, des lieux publics urbains…
perturbation chorégraphique créée en 2003 - durée 1:00.
Avis de coup de danse force 6 ou 7
de notre correspondant sur place M.G.
La station locale d’observation météo nous annonce un front de Perturbations chorégraphiques assez violent concernant toute la commune. Progressant dans la direction nord-sud il sera accompagné de températures estivales et d’une zone de fortes pressions, surtout sur les axes fréquentés.
Caractérisé par une soudaine hausse des maillots de bain, par l’éclosion spontanée de parasols, de transats et de baigneurs dans des endroits inattendus, par des précipitations abondantes de public vers ces lieux, ce phénomène provoque des modifications de circulation des personnes et des véhicules sur la voie publique, des moments de distraction improductifs, des attroupements gênants. Il peut même entraîner le badaud imprudent dans une séance de bronzage de pieds, voire dans une partie de badminton sans retour. Des rafales persistantes de musique pourront également être observées.
Dans un souci de sécurité de la population, la municipalité a décidé le déclenchement préventif du plan « O.R.D.EAU », afin de contenir rapidement tout débordement, et recommande la plus vive prudence dans l’approche des perturbateurs incitant à la rêverie et à la poésie.
(1) Perturbations chorégraphiques : modification de l’atmosphère d’une ville caractérisée par l’apparition de corps dansants au milieu de l’espace urbain, menaçant la tranquillité et l’ordre public, et provoquant des stases dans les flux de l’activité communale.
Pièce pour avant-bras et nuques, épidermes, élongations et tendresses
création 2011 - durée 30 minutes
Creuser dans la chair et sous la peau des apparences, rejoindre les humeurs, les densités et les secrets de l'homme debout.
Le corps humain dans ses représentations contemporaines est souvent fragmenté, morcelé, plutôt que donné à voir dans sa globalité organique et fonctionnelle. Malgré cela il ne se laisse pas réduire et rien ne peut contraindre son unité fondamentale : il est bipède centré et orienté, le lieu de l'action, de la relation et de la présence au monde.
5 impasse Baylac 31170 Tournefeuille